Les dalmatiques d'or qu'arrête un lourd fermail,
Les yeux illuminés de mystère et de joie,
Les fronts auréolés et les chairs du vitrail,
Topazes et grenats où le soleil flamboie.
C'est vers ce rêve, ayant dépassé le portail, qu'elle s'avance, lente et riante.
La soie blonde de ses cheveux fins, sous le fin tramail, comme une ardente gloire, irradie et rougeoie !
«
On pouvait se vêtir de pourpres, de soleil,
de flammes, de brocarts, jadis, au temps des reines,
porter des passions rouges, des ors vermeils.
«Les corps ne devraient être, et les esprits pareils, ni de neige trempé le sang hautain des veines, ni les cœurs avec soin enfermés dans des gaines. »
avril .
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012