Des larmes à pleine page feraient-elles un poème
La douleur enfermée dans la valse des mots
Et le spleen qui suinte suicidant le talent
Donnerait-il le ton où s'égare le poète
Et toi lecteur
Toi qui n'as pour balai que tes yeux
Et ton cœur pour sceller la détresse
Sauras-tu épeler la profonde tristesse
Et t'en sortir vivant
Ô déchirer les heures que l'angoisse emprisonne
Cambrioler l'azur
S'offrir une éclaircie
2015-11