Poèmes

Dans la nuit du vent qui cingle et qui siffle

par Jean-Michel Bollet

Quand dans la nuit le vent siffle et mugit
Et que sur les vitres la pluie crépite
Je crois ouïr un lion qui rugit
Et mille mouches que l’on décapite.

Je suis dans mon lit bien couvert au chaud
Et pense aux sans-toit, sans-mur et sans-porte
Demandant au temps d’arrêter son show
Quand le sang dans leur artère s’emporte.

En l’an cinquante-quatre un pauvre abbé
Baptisé Henri, converti en Pierre
A été par tout le peuple adoubé
Quand il a parlé d’apporter sa pierre

A l’édifice, à la simple maison
Dans la nuit du vent qui cingle et qui siffle
La pluie qui crépite en sa déraison
Sur les vitres victimes de sa gifle.

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