Poèmes

D'une Faveur

par Guillaume des Autelz

Beauté première, admirable ornement,
Vie, clarté, nourriture du monde,
Père
Apollon, dont la sainte faconde
A enyvré mon jeune entendement,

Soit qu'esclairer tu voyses promtement
L'autre moytié de cette terre ronde :
Soit que laver veuilles ta teste blonde
Au grand poly du liquide élément :

Tardes tes pas, et tes heures encore

(Vierges qui ont l'aile au vol tous-jours preste)
Arreste au point de ma fortune heureuse :

Ce temps pendant que celle qui honore
La terre, autant que toy le ciel, me preste
La main privée, et l'oreille piteuse.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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