Ce grand
Amour qui au beau de ma dame,
De mon esprit les yeux va conduisant,
Est un
Soleil, chauld, clair et reluisant
C'est proprement le
Soleil de mon ame,
Ce beau
Soleil de sa tresclaire flamme,
Me fait tout voir un univers plaisant :
Mais de son feu cruellement cuisant,
Trop ardemment il me brûle et enflamme.
Car en son
Ciel il est monté si hault,
Que je me sens desja fondre au plus chauld
De l'enragée et ardant'
Canicule.
Et toutesfois à fin que je languisse,
De plus en plus sans faire aucun solstice,
Tousjours il monte et jamais ne recule.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012