Poèmes

Corpus Mensonges

par Max Jacob

Max Jacob

Toi seule es ma
Société

ma gloire et ma banqueroute

jusqu'à honte et satiété

en coquille ou décoquillé

en liasse et goutte et goutte.

Toi
Seule ! et moi à
Sardanapale

que tout le reste est pâle.

L'église croule et tout l'argent

les dieux, l'art et les gens légendes !
Comment quitter l'appartement où s'embusque le faune !
Au moins le pneu, ce spécimen de toi ! le téléphone.
Or on m'ordonna de dîner c'est chez
M. le comte.
Et mes dix doigts tambourinaient.
Quand donc auront-ils terminé ?
Est-ce que tout cela compte ?
Ainsi parle étourdiment l'amant aux murs de l'enfer ses tourments sous le vocable d'une maîtresse.
Pardon deux fois, ô
Jésus-Christ c'est moi ! pour vous, ces vers écrits c'est à
Vous qu'ils s'adressent.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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