Poèmes

Communication

par Jean Mambrino

Quelle foudre inflexible a pris ce corps en main, l'a pétri, ravagé d'orages sans pitié !
Ce qui dévaste n'a pas de nom, pas de mains, saisit l'esprit entier.
Il faut manger ses cris.

Et le corps en douleurs sent le vent de la peur, un vide où rien ne protège plus de la mort, l'espace du rien qui l'angoisse, l'humilie, ne laisse plus qu'un noir entre lui et la
mort.

La personne petite où se débat la vie

voit derrière son oui les arbres toujours verts,

puis soudain ce visage imprégné de noblesse,

presque inconnu dans sa douceur et sa noblesse, rayonnant d'un souvenir qui n'a pas de fin, et dans ses yeux tout ce qui reste de lumière.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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