Une barque se meut dans les creux de l'esprit, une voile, une vague où s'enfle le désir, un élan né de soi quand le soi se retire, une brise reçue à l'aube de
l'esprit.
L'orage a la douceur de toute intimité.
Le mouvement fait fond sur l'air et sur l'écume.
L'acte reste vivant alors qu'il est posthume.
L'insaisissable est pris dans le temps dissipé.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012