Comme une fleur fragile
Sans jamais rechigner
S’acquitte de son devoir
Essentiel d’exister
L’homme observe le ciel
Au-dessus de la ville
Sans même s’interroger
(J.H.)
Il n’a de cesse
Et sans savoir pourquoi
De survivre aux pleurs
Aux peines et aux joies
À la course du temps
Qu’il ne maîtrise pas
(J.H.)
Face à la condition humaine
L’on n’a que la présence en soi
De l’espoir de réaliser
Quelque chose de bien
Et le bonheur éphémère
Qui en découle parfois
(M.Z.)
Essayer de ne pas être
Comme une fausse fleur
En plastique ou en papier
Suffira peut-être
(M.Z.)
Au sujet de Maria Zaki - Jacques Herman
A Propos
Maria Zaki est une poétesse et écrivaine née en 1964 à El Jadida au Maroc. Docteur d'État ès Sciences, enseignante universitaire au Maroc puis directrice de recherche et de développement dans l'industrie chimique en France où elle réside depuis 2002. Elle a été découverte par l'écrivain marocain Abdelkébir Khatibi en 1992 et a publié ses premiers poèmes auprès de lui dans la revue Poésie 94, de Pierre Seghers. Elle est membre de P.E.N. Club International (poètes, essayistes, nouvellistes) et de son Women Writers Committee, de l'Association vaudoise des écrivains et de la Société des écrivains des Nations unies à Genève. Elle a la double nationalité marocaine et belge.
Jacques Herman est un artiste peintre, historien, poète et enseignant né à Tirlemont en Belgique en 1948. Auteur de recueils de poésie, de manuels scolaires d'histoire et d'ouvrages de vulgarisation. A publié ses premiers poèmes à l'âge de 15 ans. Ancien président de l'Association vaudoise des écrivains et ancien trésorier du Centre suisse romand du PEN club, Jacques Herman est également Vice-président de l'Académie Rhodanienne des Lettres, membre de la Société fribourgeoise des écrivains, de l'Association valaisanne des écrivains, et de la Société des écrivains des Nations unies à Genève. Il a la double nationalité suisse et belge.
Ces deux auteurs proposent un genre de poésie novateur dont on ne connaît pas d’équivalent dans la poésie contemporaine qu’ils ont nommé "Poésie entrecroisée". Le concept, initié en 2013 dans leur premier recueil commun "Et un ciel dans un pétale de rose- Poèmes entrecroisés", et confirmé par leurs recueils suivants : "Risées de sable" en 2015, "Un tout autre versant" en 2016, "Hormis le silence" (un recueil bilingue français-arabe) en 2017 et "Les signes de l’absence" (un recueil bilingue français-italien, traduction de Mario Selvaggio) en 2018. Cette écriture ne trouve pas son originalité seulement dans le duo des poètes mais dans la structure-même des poèmes qui se composent à la fois de vers de l’un tressés avec ceux de l’autre.
Poème publié et mis à jour le: 21 May 2020