Je te dresse une couronne de sable
Aux couleurs vives de soleil
Quelles gerbe de mots d'étincelles
Me vouent aux parchemins inaccessibles
Des ressacs de dômes et minarets
Ville aux douleurs sahariennes
Tu me baptises un visage de femme
Taille de dôme au regard voilé de vents
Et je ressens les you-you de Abaradjou
Comme une morsure d'une extase d'alcove
Lèvres ourlées et regard de Lallaicha
Ma ville aux douleurs sahariennes.
Je dis un nom de fille de Djinguiraber
Ma voisine de sang, ma cousine d'alcove
Plus violente qu'un vent de sable
Mais empreinte de savoir de Sankoré
Ville mienne à la mi-temps de mes ages
Ma ville aux douleurs sahariennes.
Au sujet de Léon Niangaly
A Propos
Magistrat. Écrivain poète conteur et nouvelliste."Chant Pour Chant" poèmes Editions Jamana Bamako 1994. "Peu Importe Le Chant Suivi de Poèmes Pour Ina Edilivre Paris 2011. "Les Contes du Toguna, contes du Séno" validé comme document pédagogique par le Ministère de L'Education Nationale du Mali Editions Donnya . Les Divinations du Renards ,contes et récits dogon du Seno. Edilivre 2011 ."Chroniques des années Blanches" Nouvelles Les Editions Universitaires du Mali Bamako 2015 Aèté plusieurs fois président du jury d'attributions de prix littéraire au cours de la rentrée littéraire du Mali à Bamako
Poème publié et mis à jour le: 17 September 2017