Poèmes

Chanson Xxxvii - pour la Blanche - Chanson

par Clément Marot

Pourtant si le blanc s'efface,
Il n'est pas à dépriser :

Comme lui, le noir se passe,
Il a beau temporiser.
Je ne veux point me priser,

Ne médire en ma revanche :
Mais j'aime mieux être blanche
Vingt ou trente ans ensuivant,
En beauté naïve et franche,
Que noire tout mon vivant.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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