Puisque de vous je n'ai autre visage,
Je m'en vais rendre ermite en un désert,
Pour prier
Dieu ; si un autre vous sert,
Qu'autant que moi en votre honneur soit sage.
Adieu
Amours, adieu gentil corsage,
Adieu ce teint, adieu ces friands yeux.
Je n'ai pas eu de vous grand avantage.
Un moins aimant aura, peut-être, mieux.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012