Quand le bœuf le vigoureux sera mort,
les corroyeurs iront autour du corps.
Quand le chat roux ira dans le trou,
les chattes resteront à pleurer autour.
Quand le cochon va mourir,
les tripes iront aux poêles à frire ;
le pigeon au bout du fusil,
préparez-le moi en salmis.
Quand le lièvre est au lacet,
préparez terrine et civet.
Mais moi, pauvre
Yannick mendiant,
qu'est-ce qu'on fera de moi après l'enterrement ?
Personne derrière, personne devant,
il n'y a que
Jésus-Christ qui pensera à moi
avec ses
Deux
Yeux sur
Sa
Croix.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012