Poèmes

Chambre

par Jean-Pierre Duprey

Les larmes sur l'ardoise,

Les armes dans la chambre.

Quelque chose pensait...

Il fallait que les fantômes mangent !

La neige a répandu des fleurs

Que le ciel mouille en chaque oiseau

Chaque oiseau

Planant un nuage fait pour la lenteur

De tout mourir en dormant le vent le plus chaud.

Il fallait que les fantômes s'engrangent...

Pour épuiser les creux de l'âme blanche
Déshabillée de sa mémoire des chambres.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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