Poèmes

Cette odeur en suspens qui confine à l'horreur

par Jean-Michel Bollet

Sidérée la citée, la cité alarmée
Par l’odeur en suspens qui confine à l’horreur
En pensant qu’alertée est déjà une armée
Emmuraillée* afin d’effacer cette erreur

L’anxiété entrée dans l’âme désarmée
Etreint les cœurs serrés traqués par la terreur
Qui orgueilleuse, s’en accommode, charmée
D’être recensée comme un ogre dévoreur

Mais, si l’odeur n’était qu’un pet de puanteur
Emis par le boucher ou la vache d’Edmée
Fallait-il que fût la ville en apesanteur

En appelant l’Armée par les gens bien aimée
A fermer ses entrées à un maître-chanteur
Colporteur de fruits frais et de pois de senteur ?

*néologisme

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