Poèmes

Ces Fleurs qui Sont Tiennes

par Minod Alain

CES FLEURS QUI SONT TIENNES

Amour : bouche à tes lèvres
Récolte le silence
Et habitue les fleurs
A danser sur tes rêves
Sans faire aucune offense
A ton humble bonheur

Le vent n'emporte rien
Du rayon de tes yeux
Allumant mon regard
Mais il façonne un lien
Résonnant mystérieux
Au plus loin du hasard

Et je suis sans paroles
Dans les bris de l'instant
Quand les tiennes remontent
Le mince filet d’Éole
Qui doucement s'étend
Au souffle d'un beau conte...

Tu le tires vers moi
Il vient en un grand ciel
Où l'azur est promesse
D'un aussi bel émoi
Que je tiens pour réelle
Ta plus grande tendresse

Tu es la tentative
D'exhorter un poème
A un rien de chanson
Que je veux rendre vive
Dans l'écho qui essaime
De ton cœur en des sons …

En un grand battement -
Qui pulse sa surprise
De gagner un pari ?
Qui ouvre – réarmant
Cette lettre à Élise -
Son beau charme en Paris ?

Pour passer en ses mains
Cette sueur des jours -
Qui élargit la place
De tous les lendemains
Au baiser du toujours
En imprimant sa trace ?

Dure ! Temps du désir !
Ton fief est en durée
Exilée de l'horloge
Quand il vient pour t'élire
En un seul point d'arrêt
Où routine s'abroge

C'est aux vœux du lointain
Que s'accordent tous âges
Passant sans rémission
Au feu qui ne s'éteint
Sans que tournent les pages
Des anciennes passions

C'est pourquoi je t'attends
Délivrant ce poème
De sa gangue ancienne
Pour vivre un printemps
Qui – tu le sais – se sème
Dans les fleurs qui sont tiennes

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