Ce qu'il y a de merveilleux avec les fleurs, c'est que chacun peut y lire une partition différente. On pourrait croire que certains se trompent, mais non, elles les contiennent toutes. Elles sont le miroir parfait de notre humanité. Leurs diversités, leurs états successifs, leur appétence diverse au soleil, reflètent nos différences. Et cet état statique qui les caractérise nous renvoie à nos inutiles agitations.
Epuisées par nos attentes comme par la futilité de nos désirs, elles meurent dans l'indifférence pendant que nous nous fanons.
2017-02
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 29 April 2021