Le ciel était vineux
Des chemins orangés claquaient de la lumière
Une montée âpre grimaçait
C'était un temps câlin cloquant
Les peaux bombinées boursouflottaient
Rouge tomate trop mûre
Je lisais un poème fondant
Dans l'éclat roque de l'été
Mon pied raclait quelques cailloux
Hésitait à dire j'avance
Quand patatras il s'arrêta
C'était un escargot qui traversait
Mon pied avait du nez
Le mien chuta
Quelle saignée
Le ciel était cuivré
Et moi fraise en purée
2017-02
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 29 April 2021