Diane au bois acre et ses flèches
Aux jappements de la meute avec cris d'oiseaux
Si je la vois à la rocaille
Diane et l'arc noir à l'antre des muses
Boisé aux cris des pies avec sonnements de cor
Je l'aperçois célèbre par son corps
Allant par le taillis et le lierre
Si je n'ai plus l'air mais cette lumière
Ou le souvenir si loin de cette lumière
Je me promenais par la hêtraie dirai-je
C'était un très beau jour un de ces matins
Où
Dieu se montre aux innocents
Il faisait frais le houx brillait tout à coup
Un corps est apparu dans un environnement de cris
de bêtes, d'aboiements
Maintenant j'erre je suis mort
Tué par l'œil de ce corps ou l'arc noir
Je n'ai plus aux branches des arbrisseaux d'En bas
Que ces petits tableaux et ces miroirs seuls à voir
Où joue le vent
Et parfois le reflet de la
Beauté avec cris rauques
D'augures plumeux à se moquer dans le
Buisson
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012