Je dis que je te vis et te fis un bisou
Et tu répondis : la bise seule m’embrasse
Mais comme je ne sais pas souffle la bise où
Je suis allé voir ce vent de mauvaise race.
Je l’ai cherché jusque sous terre et le grisou
Etait du gaz qui m’a explosé à la face
Et quand je t’ai revue j’avais la joue grise ou
Même noire et il a fallu tout que j’efface.
Désormais, je suis net et j’aime être baisé
Par un vent frais porté par l’aile d’une brise
Et je me sentirai que toi aussi aisé
Car sur une joue le bisou je le méprise
Et la bouche emmouillée et fade est un dégoût
Sauf si tu me montrais que la tienne a du goût.