Poèmes

Bien sûr j'ai lu Arthur

par Jean-Michel Bollet

Bien sûr j’ai lu Arthur Paul, Alphonse et Victor
Mais si je ne sus pas qui caressait leur plume
Quand s’endormait leur femme alors ce fut mon tort
D’éteindre la lumière avant que je rallume

Chacun de ces gaillards fut l’auteur d’un volume
Si brillant qu’il fut à mes yeux parfois retors
Et je collais alors l’oreille au transistor
Dont la voix était plus légère qu’une plume

Qu’il se dit aujourd’hui ces plus forts que Samson
S’en retrouvèrent la terre pleine de glaise
Où se lisent sur des tombes des noms sans son

Que j’entends en ouvrant mon cœur aux cris de Blaise
Ce Cendrars amputé héros de Chaux-de-Fonds
Equivalant à ce quarteron dans le fond.

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top