Ainsi mourut l'année dernière
à la porte claquée de tes bras
à la lumière froide la nuit si longue
je suis mort beaucoup de toi
et mon amour recroquevillé là
rencogné au tout près de moi
Parfois je le crois il sommeille
sans bruit parfois je le vois
bouger un œil ou une oreille
mais il est toujours le même
ni changé ni vieilli on le trouvera
aussi rond de notre blasphème
Un rien le réveille
le souvenir d'un rêve une photo les éclats
de ton sourire vers l'appareil
il bondit tellement au son de ta voix
Extrait de:
Poèmes à entendre