Les jours tombent du ciel goutte à goutte et aucune lueur ne dévore mon front du rêve qu'on voit, au tournant de la route avec mille bulles d'or danser en rond.
Les jours se sont assis au creux de leurs fauteuils et, en riant, cassent leurs doigts secs, près du feu.
Et mon âme lourde s'affaisse sur mon œil gémit, dehors, au froid, sur l'épine d'un aveu, les étoiles si douces ont la fuite des passantes qu'on charge d'un poids trop
lourd d'amour.
Mes efforts s'abattent à gravir leurs sentes d'éclairs et je suis comme une eau qui court étreindre une herbe marchant sur son désir.
Les cieux sont tombés sur moi comme de grands oiseaux et les catafalques creusent leurs pleurs de cire.
Et pourtant une main illumine, là-haut, le ciel et sur sa peau fine coule un sourire qui désarme le bras glacé du désespoir.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012