Poèmes

À une Laide

par Clément Marot

Toujours vous voudriez que je l'eusse tout droit
Ma laiduron ; et vous semble, je gage,
Que j'en puis faire ainsi comme du doigt ;
Vous avez beau le flatter de langage.
Voire des mains, ce diable de visage
Dégoûte tout, et à vous-même nuit :
Par quoi devriez, si vous étiez bien sage,
Ne me chercher, seulement que de nuit.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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