Ce que ma
Muse en vers a peu chanter
Ce qu'en
François des autheurs a traduit
Et ce qu'ell'a d'elle mesme produit,
Elle vous vient maintenant présenter,
Et s'elle peut vostre esprit contenter,
Ainsi qu'espoir et désir la conduit,
De son grand heur, de sa gloire et bon bruit
A tout jamais se pourra bien venter :
Car ceux qui sont coustumiers de médire
Vostre grandeur n'oseront pas dédire :
Quant au futur, elle ne craint rien tel.
Pour ce qu'elle'est certaine et assurée
Que vostre nom demeurant immortel,
Le sien sera de pareille durée.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012