Poèmes

À Monsieur de Bei.I.Eville

par Clément Marot

En attendant que plus grand œuvre fasse,
Pour présenter devant la claire face
De
Diana ,
Seigneur tant estimé,
Prends cet écrit mal poli et limé :
Et si lourd suis, mes offenses efface.

Si répondrai-je à ton envoi, qu'Horace
N'amenderait.
Voire mais, quand sera-ce?

Tu le sauras par ce rondeau rimé
En attendant.

Ce sera lors que ma
Muse trop basse
Se haussera pour louer l'outrepasse
En bruit et los qui par tout est semé.
Loyal
Amant très digne d'être aimé,
Veuille-moi mettre et tenir en sa grâce

En attendant.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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