A mon vouloir je dis d’accomplir mon désir
En se laissant aller à la bonne aventure
Et en chemin je vais devant la devanture
Qui me dit d’entrer là où niche le plaisir
Mes joues un peu grises se mettent à rosir
En voyant ces trésors d’or fin et d’argenture
A l’éclat rehaussé par la pourpre tenture
Invitant le passant à prendre sans choisir
Je reste un long moment devant ces beaux objets
Qui ne parviennent pas à montrer leur belle âme
Et c’est le cœur léger bardé de lourds rejets
Que je me suis laissé aller à chanter oh
J’aimerais les aider comme on aide une femme
A ôter ses bijoux qu’elle a mis jusqu’en haut.
Poème publié et mis à jour le: 03 décembre 2017