Cette nouvelle m'arrive à la
Fête-Dieu.
Jeanne, c'est l'époque où les blés sont bleus,
Jeanne, les petites filles douces à faire pleurer se préparent
à chanter en foulant les campanules gorgées d'azur.
Avec de l'eau sucrée (on donne le sucre) on sépare
leurs cheveux en beaucoup de petites tresses pures...
O enfant!
Jeanne, soit bénie de
Dieu,
car la procession va chanter dans mon âme
et, le jour où j'apprends ta naissance, les grandes feuilles
des lisières des bois reposés se recueillent.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012