Raide la vilaine au tribunal plaide
Sa relaxe à la cour car elle est laide
Et c’est quand elle a demandé de l’aide
A son mari qu’il périt dans la peur
Embarrassés les jurés se consultent
Et si deux d’entre eux par moments s’insultent
Ils s’accordent à dire que résultent
Les vies perdues par un excès de zèle
La laide en effet admet se défendre
Contre un cœur qui ne peut guère se fendre
Et sans l'arme qui sert à le pourfendre
Elle l’assassine avec sa laideur
Sa disgrâce est à la fois un sujet
Qui suscite vite un très vif rejet
Et un pistolet qui tire d’un jet
Une virale balle défensive.
Au sujet de Jean Michel BOLLET
A Propos
Je fus consul de France
jmbollet@mailo.com
Poème publié et mis à jour le: 15 January 2023