Si jamais fut un
Paradis en terre,
Là où tu es, là est il sans mentir :
Mais tel pourrait en toi
Paradis querre
Qui ne viendrait fors à peine sentir ;
Non toutefois, qu'il s'en doit repentir,
Car heureux est, qui souffre pour tel bien.
Donques celui que tu aimerais bien,
Et qui reçu serait en si bel être,
Que serait-il ?
Certes je n'en sais rien
Fors qu'il serait ce que je voudrais être.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012