Ombres de la
Porte
Saint-Pierre
Attachées aux gisants de pierre
Fuyant votre vie faussée
Prenez garde au bord des fossés
À cette
Dame
Parola
Voyante de son état
Bien qu'on soit sans mère ni père
Chacun entend ce qu'il espère
Toutes les ombres endormies
Vont bientôt quitter leur lit
Pour étendre un linge humide
Aux fils visibles de la nuit
Draps de
Un et draps de toile
Ne séchant que sous les étoiles
Comme tous les bohémiens
Qui n'ont plus ni tien ni mien
Égarent loin de leurs manèges
Les chemises de leurs ménages
Ombres qui franchissez la porte
C'est le destin qui nous importe
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012