Poèmes

Verger (Iii)

par Rainer Maria Rilke

Rainer Maria Rilke

Jamais la terre n'est plus réelle
que dans tes branches, ô verger blond,
ni plus flottante que dans la dentelle
que font tes ombres sur le gazon.
Là se rencontre ce qui nous reste,
ce qui pèse et ce qui nourrit
avec le passage manifeste
de la tendresse infinie.
Mais à ton centre, la calme fontaine,
presque dormant en son ancien rond,



Poème publié et mis à jour le: 14 June 2019

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