J'ai mis un poème à sécher sous tes yeux.
Oh ! comme les mots s'ébrouent.
Tu les caresses, tu les repasses,
Tu les absous des fautes d'orthographe.
Les voilà papillons froissant leurs ailes
Dans l'aurore blanche et silencieuse.
Soudain j'ai chaud de ta patience,
Et mon poème s'en va migrer
Sur les ailes du jour.
2015-11