Poèmes

Un Nouvel Opium

par Alain Minod

Hallucinogène substance xénophobe
Qui unit l'essence de la vraie perversion
A « race » pathogène en le corps de nation
Stupéfie tant la science en lui ôtant sa robe

Motivés par l'opium contre tous les migrants
Ils se croient dans la Rome écrasée par « barbares »
Et défendent l'empire avec toutes ses tares
Ramassant tout le pire en miettes qui voient grand

Le prince ne blesse leur pathos bien fiévreux
D'une main il caresse en « si belles menaces »
Pour leurs ennemis : ces gens « si malheureux »
De l'autre « en bel ami » tous nos droits il recasse

Les aveugles drogués jouent à guerre civile
Qui est bien dans leur gué d'hommes si serviles
Leurs « visions » en cible totalement déplacée
Aiment tenir crible de terreur insensée

Le prince les adore et en fait son combat
Marine en ses efforts tout leur « bon feu » attise
Jouant le joli cœur qui pour eux tant se bat
Et « pour nous » sans rancœur double toutes ses mises

Pour briser le peuple pas de moyen meilleur
Que de cacher le poulpe en « visions » insidieuses
Écrasant vrai rêve qui remonte en nos heures
Pour bien faire la trêve avec puissance sérieuse

A qui sent bien le vent : la nouvelle terreur
Qui est mise en avant par tous nos « bons seigneurs »
Est arme à diviser en diverses croyances
Et pour peur : enliser toute la résistance

Peur à faire trembler pour les «hallucinés »
Pousse bien les râblés en notre beau pays
Aux ferments du mépris envers tous les mal-nés
Chasser est bien son prix : l'étranger pauvre haï

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