Tu passes derrière la vie traînant sans effort l'invisible tapis de diamants
fine sur tes aiguilles tu t'avances et la rue tangue et
bascule et disparaît dans le fracas des volets de fer
dans le parfum de l'enfance à la recherche des étoiles perdues
dans le flux des visages rendus à la nuit
Tes yeux sont des lièvres à l'heure de la rosée
tes mains sont de sable d'été
Je tombe dans ton souffle je nage dans tes murmures
mais tu passes comme une torche
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012