Tous les ruisseaux vont abreuver le lac
C’est une obligation que la pente inflige
À qui veut éroder les coteaux alentours
De quoi pourrions- nous parler
Ami qui vit au goût du jour
Si ce n’est de la pluie qui gonfle les rivières
Et de nos petits rêves qui vont au fil de l’eau
Gonfler l’onde dormante de nos fétus misères
Toute la ville échoue sur le parking d’Auchan
Calme et plat
Noyé dans les brumes d’essences
Nous voici pub en main aux rives des rayons
A remplir notre barque de sources cristallines
Que nous aurions déjà en restant dans les bois
La pente est-elle si rude
À nous rouler ici sans pouvoir s’accrocher
À la feuille si douce qui nous ferait rosée
Pour s’élever vapeur.
2016-01