Poèmes

Tendresse d'un Paris Insolent

par Alain Minod

La petite douceur qui se fige dans l'air
Prouve tant la minceur du trafic si rigide
Que tant de gens sourient au soleil si timide
Qui clignote en Paris sous nuées qui le serrent

Temps s'arrête pile dans l'instant qui ne meure
Et guette en la ville une joie de vainqueurs
Pour gens civile qui l'éprouve en sa voix
Où s'ouvrent mille et mille haleurs qu'ici l'on voit

La lumière a sauté en un soleil qui dure
Et ne fait trop hâtée la veille avec l'azur
C'est en si bel été qui ne brûle les cœurs
Que se trouve apprêtée la plus belle des heures

Enfants femmes jeunesse amants avec vieillards
Rehaussent tendresse en instant bien gaillard
La petite caresse où tend un vif partage
Qui rend la sagesse de l'unité des âges

Si l'unification de toutes solitudes
Si la réparation pour toute la misère
Pouvait pousser passion contre tous les déserts
Si tablées en action y trouvaient latitude ?

On aime tant rêver dans les veilles qui durent
Avec voix bien rivées au soleil à l'azur
Pour que renaisse un Paris insolent
Où poésie s'adresse en un chant indolent !

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