Quand le chien d'Erigone ou l'avant-Chien encore
Au plus fort de l'été d'une ardente cuisson
Sèche toute herbe aux champs, avançant la moisson
Que le
Soleil doré de son or même dore,
Du plein jour l'âpreté qui toute humeur dévore
Vient tous gosiers d'oiseaux fermer à leur chanson ;
La
Cigale sans plus renforçant son haut son,
Sans fin de voix et deuil, l'œil du grand monde honore.
Or tu es la
Cigale, et ta
Dame un
Soleil,
Mais au chaud de l'été ton chaud n'est pas pareil,
Ni ton beau chant au chant de la rauque
Cigale,
Car ta
Dame peut faire ainsi qu'aucun flambeau
N'égale en ton avis son lustre en tout si beau,
Qu'aucun chaud, qu'aucun chant, ton chaud, ton chant n'égale.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012