Son image, comme un sqnge,
Partout s'attache à mon sort ;
Dans l'eau pure où je me plonge
Elle me poursuit encor :
Je me livre en vain, tremblante,
À sa mobile fraîcheur.
L'image toujours brûlante
Se sauve au fond de mon cœur.
Pour respirer de ses charmes
Si je regarde les deux,
Entre le ciel et mes larmes,
Elle voltige à mes yeux.
Plus tendre que le perfide,
Dont le volage désir
Fuit comme le flot limpide
Que ma main n'a pu saisir.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012