Je suis seul dans ma triste maison,
J’étouffe sans brin d'air et je m’ennuie
A en mourir dans ma sinistre prison
Lors cœurs joyeux vivent leur vie.
Au bord de perdre pleine raison,
Sans animal ni même petit oiseau
Compagnie me tenir une saison,
Ni rouge poisson ou noir corbeau.
L’ affreux ramage même, bienvenu serait
Si quelque peu faisait, ma solitude, oublier.
Sans toi rose sublime perdu notion de temps,
Ce temps au ralenti pour très longtemps.
Grande est ma peine j’ai perdu tout espoir,
Envolé mon si doux rêve, ma tendresse revoir.
Déjà « l’hiver » j’entrevois seul de passer
Sous la grisaille de mes jours en plein été.
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Belhamissi Sadek le 21.07.2017
Au sujet de Belhamissi Sadek
A Propos
né le 19 avril 1955 en Algérie à Mostaganem ancien normalien ancien directeur de collège d'enseignement secondaire ancien étudiant de la fac de sciences de Jussieu Paris V. De formation essentiellement française, tout jeune je me suis intéressé à la poésie, romantique et rêveur né dans les génes, influencé par le père un passionné de la culture française notamment le théâtre et la poésie. Influencé par les grands poètes français Lamartine, Rimbaud, Ronsard, Hugo, Prevert et de nombreux autres, nombre de mes poèmes trouvent naturellement leur inspiration chez la femme à qui j'ai consacré une cinquantaine de citations sur 200 l'accompagnant dans son combat qui ne fait que commencer contrairement à ce qui est prétendu (de toutes les inégalités sur cette terre, la plus remarquable est l'injustice trop souvent infligée par l'homme à la femme et ce depuis la nuit des temps). Intéressé par le devenir de l'humanité je me suis trouvé également une vocation de journaliste en publiant quotidiennement durant de longues années des articles sur l'ex Post.fr propriété du monde et des billets réguliers sur le point.fr ainsi que la Tribune de Genève. Pacifiste, épris de liberté, de justice et de tolérance, les peuples du monde étant tous bons par essence.
Poème publié et mis à jour le: 22 July 2017