Dans le charme fleuri de tes pensées
Dans le creux de tes chemins secrets
Ou sur le mur la photo de tes enfants
Les minutes où tes yeux se ferment doucement
Les mystères que tu laisses entrevoir
Ou que tu caches pour ne pas effrayer
Dans ce vase brisé que tu conserves en souvenir
Dans les leçons que tu tiens de ton père
Ou ce petit poème écrit pour ta maman
Les silences où tes sourires parlent du bonheur
Les paroles qui sèchent doucement des larmes enfantines
Ou celles qui apaisent l'angoisse d'un ami
Dans tout ce qui te lie aux hommes
Dans tes pleurs lorsque là-bas ils meurent
Ou cette pièce que tu donnes en passant
Les marches solidaires où tu cries anonyme
Les marches solitaires qui te revivifient
Ou celles qui t'épuisent pour te calmer les nerfs
Dans tout ce que tu avoues à tes rêves
Dans cet amour que tu voues à la vie
Sur ce banc dans un parc où tu t'assois parfois
Les jours paraissent lourds et tu les rends légers
Les orages t'évitent et la pluie t'embellit
Quel est donc cet oiseau qui te prête ses ailes.
08-2010
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 23 March 2021