Poèmes

RONDEL DU VIEUX BANC

par Jean-Pierre Mallet

Á Jean-Paul Casamajor

RONDEL DU VIEUX BANC

Non ! Ne touchez pas au vieux banc
Où s’assoient l’enfant et l’aïeul,
Pour prendre l’ombre du tilleul
Et rêver ensemble un instant.

Quand le jour de bleu s’apprêtant
Aura déchiré son linceul,
Non ! Ne touchez pas au vieux banc
Où s’assoient l’enfant et l’aïeul.

Quand l’oiseau prodigue son chant
À l’abeille sur le glaïeul,
Je viens parfois méditer seul
À son séjour évanescent ;
Non ! Ne touchez pas au vieux banc
Où s’assoient l’enfant et l’aïeul.

Extrait de: 
Champagne-Mouton en Poésie

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