Quand j'ai remué les paupières
j'ai vu
au creux de ma main la mer
à ma fenêtre quelques mouettes
tissant de mon sommeil un rêve
des papillons cendrés se poser sur mon flanc
J'ai dit
avec une lueur de fatigue dans l'âme :
«
Tu es livré aux tentations de l'époque
à ses astres et sa dévastation
En quel temps es-tu donc
en quelle
douleur ? »
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012