Tout enfant, j'allais rêvant
Ko-Hinnor,
Somptuosité persane et papale,
Héliogabale et
Sardanapale ' !
Mon désir créait sous des toits en or.
Parmi les parfums, au son des musiques,
Des harems sans fin, paradis physiques !
Aujourd'hui, plus calme et non moins ardent.
Mais sachant la vie et qu'il faut qu'on plie,
J'ai dû refréner ma belle folie,
Sans me résigner par trop cependant.
Soit ! le grandiose échappe à ma dent.
Mais, fi de l'aimable et fi de la lie !
Et je hais toujours la femme jolie,
La rime assenante et l'ami prudent.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012