Dans l'obscène clinquant des villes
Notre vie résignée s'ennuie
Rien n'est fatalité
Il nous faut secouer le poids des jours
Notre écho fatigué s'en trouverait remis
Et nous serions superbes à contourner le temps
Retrouver l'orgueilleuse innocence
La pureté des désirs simples
Parfums d'herbes odeurs des pluies
Ne pas laisser nos rêves inachevés
Nos belles folies de fraternité
Nomades de l'esprit
Marchons vers l'incertain
Nos jambes fourmillent d'impatience
2010-11