Poèmes

Prendre le Frais

par Jean Rousselot

A la tombée de la nuit, quand le dernier visiteur est reparti en chantonnant, avec sa balayette et ses pots vides.

Les morts, en manches de chemise, viennent prendre

le frais à la porte du cimetière, en fumant des cigarettes qu'ils font durer.

Pas besoin de les surveiller. Aucun ne songe à s'échapper.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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