A la tombée de la nuit, quand le dernier visiteur est reparti en chantonnant, avec sa balayette et ses pots vides.
Les morts, en manches de chemise, viennent prendre
le frais à la porte du cimetière, en fumant des cigarettes qu'ils font durer.
Pas besoin de les surveiller. Aucun ne songe à s'échapper.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012