Poèmes

POUR UNE AMIE - "La Délie" Disparue

par Alain Minod

Paris Le 30-11-2020

POUR UNE AMIE :
« La Délie » Disparue

Dans le froid blêmissant crépite la douleur
Pour un être si endurci au « Jeu de Paumes »
Qui semblait avoir assassiné son malheur
C'était sans compter l'unique étoile et son baume

Avait-elle joué l'exil et son errance
Toujours est-il que « Délie » avait disparu
« Rose de personne » - « De seuil en seuil » : perdus
Or la fontaine ne brûle dans son essence...

A moins que glacée ou asséchée – elle meurt
Et on n'aurait entendu aucune complainte
Mais l'amande ne tremble à l'écoute du cœur
Descendue d'yeux jaloux nourris de tant d'absinthe

Qui est blessé ? Corps se perdant en division ?
Le noyau de la nuit au-delà du froid blême
Appelle tout Paris à lever son bâillon
Toi ! D'où tu es : Unis ta lumière que j'aime

Pour « bête immonde » ne sera fécond le temps
Les amis de ta jeunesse crient toujours : « Gare » !
Et nul ne peut les séparer sauf s'il prétend
Couper la poire en deux et s'ériger en phare !

Mais quel amour resterait-il à partager ?
O Ma douce amie – Musique suave en guerre
Ferait à l'unisson tel ramdam enragé
Que ton étoile même en perdrait sa lumière !

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