Si la merveille unie à vérité
Est des espritz délectable pasture,
Bien devra plaire au monde la lecture
De ceste histoire, et sa variété.
Austre bestail, autres fruictz, et verdure,
Et d'autre gent le terrein habité,
Autre
Océan d'autres bords limité,
Et autre ciel s'y voit d'autre nature,
Heureux
Colom qui premier en feis queste,
Et plus heureux qui en fera conqueste,
L'un hémisphère avec l'autre unissant.
C'est au
Dauphin à voir les mers estranges,
C'est à luy seul à remplir de louanges
La grand'rondeur du paternel croissant.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012