Paris Le 11-10-2021
POUR LE CHEZ-SOI CRÉER ET BÂTIR LA PAIX
La guerre contre soi est guerre contre l'autre
Et surtout au chez-soi si on le bloque aux murs
Si l'on croit à la paix dont on se voit l'apôtre
Mais qu'on monte l'épée-soupçon – proche : est blessure
On fume sa misère hors du calme intérieur
L'on éprouve en sa mer que ce qui fait tempête
Garantit qu'on existe or l'on se tue la tête
Où vagues persistent – en excitée rancœur
Chez soi un Moi se mord et pour vitesse crie
Et que filent au corps choses qui y résistent
Vite alors ! Ni senti ni âme qui l'habite -
En ville : qui bâtit dehors sens en écrits ?
Mais où est sa science s'il fait la guerre en maison
Or courage-présence est chez-soi hors-prison
L'attache pour proches il la veut sans chez-soi
Il la mâche et la fauche – il la mordrait de rage
En ces heures de nuit dès qu'il entre en sa « cage »
Mais quel est cet ennui ? Leur bruit vraiment « aboie » ?
Poète en chien méchant pense sa voix dressée
Par ceux qui vont marchant entre murs qui résonnent
Qu'il bruisse son silence en ces voix à passer
Là en soi : présence de l'humain qui en sonne
A respecter : commencerait-il – ouvrant « cage -
A créer s'il pense au proche-autre avec courage
Au sujet de MinodAlain
A Propos
"La ville où le nulle part a lieu" Édition Librairie Galerie Racine
"La ville où le nulle part a lieu" - sous-titre : "Le proche et le lointain" Collections Poètes des Sans Continents
Éditions POLLYGLOTTE
Poème publié et mis à jour le: 12 October 2021