Ma poésie est-elle vivante? fossé d*eau morte, source d'eau vive?
Univers jardin clos.
J'aime la poésie proprement dite, dite sur un ton vif et reposé exigeant à chacun sa propre diction
et non cette constriction du gosier,
ce ton de désolation funèbre
par lesquels on se plait à la massacrer
Position extrême s'accepter soi-même
colère dada contre
Dalila
La vie peut mentir la vie peut meurtrir
il n'est de souci que n'ait aplani
le plaisir de lire et de se sentir
mettre comme
Dante le pied à
Kadzand
errer comme
Phèdre à l'ombre d'un cèdre
le plaisir de lire et de voir fleurir
crocus et colchique au jardin lyrique
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012